About 400 years ago, Jean de La Fontaine (1621-1695) collected ancient stories, fables, moral legends and didactic poems. He made poems of it and got a secular success. He wrote his fables, wishing that their reading would make one wise and dictate moral principles.

A large part of his success was due to the illustrations in his books, because the images are clear, allowing us to understand what would otherwise often have stayed incomprehensible.

Lukáš Kándl has brought together a number of artists in the Libellule movement. They are now working on La Fontaine's poetry. The poet was inspired by literature from India, Greece and ancient Rome, and he produced a fantastic form that has kept its freshness through the ages. They are still so fresh, that Libellule artists can reinterpret them today, each in their own way…

Extract from "The fables of La Fontaine and the painters of Libellule"

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by Professor Gerhard Habarta

A  priori,  un bouquet  doit  sentir  bon,  être bien coloré et offert  pour  fêter  quelque chose.  Malheureusement, les  fleurs sont  éphémères  et  leur  beauté  se  fane. Pour remédier  à  cela,  l’artiste  a  inventé  des  bouquets  impérissables, surprenants et  parfois  fragiles,  à offrir  avec  précaution et uniquement  à  des personnes  choisies avec soin.  Tels des  feux  d’artifice,  ils  explosent en un bouquet final grandiose,  dans  le  ciel  de  l’imagination  infinie.  

Avec  cette  collection,  les  artistes  nous dévoilent  leur  regard  très  personnel. Leurs  fleurs  se  métamorphosent  en  une  histoire  poétique voire  philosophique. Leur  rêve  éveillé  habite  la  toile, nous questionne  et ses  réponses  sont  extraordinaires.    

En  offrant  ces bouquets,  le  monde  banal  devient  irréel, inhabituel et imprévisible. 

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Lukáš Kándl

Dans notre culture le Paradis existe et tout le monde voudrait s'y installer.
L'Enfer est complètement insupportable et il faut le fuir absolument.

Au Paradis tout est bien rangé, les fleurs sentent bon et même les chats et les souris vivent en paix ensemble. En enfer tout est tellement épouvantable et brûlant que, même par la pensée, il faut rester en-dehors.

Mais la réalité est beaucoup plus subtile et nous montre des situations plus drôles. Comme celle où l'homme attrape les souris pour les donner aux chats, qui, une fois bien nourris, deviennent comestibles pour l'homme. Et avec leurs fourrures on fabrique des chapeaux magnifiques pour des soirées paradisiaques où l'on boit à la santé des anges et des démons, qui se sont rencontrés enfin sous la présidence d'Adam et Eve qui viennent de s'apercevoir qu'ils sont entièrement nus.
Enfer paradisiaque ou Paradis infernal ???

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Lukáš Kándl

Dans les traditions de nombreux pays, on rencontre souvent des êtres étranges, mi-hommes, mi-bêtes. Citons par exemple Sekhmet – la femme à la tête de lionne, le Centaure - cheval au buste d'homme, la Sirène – une femme-poisson, ou encore Sobek – un homme à tête de crocodile...

Tous ces êtres nous fascinent par leur pouvoir souvent dangereux. Sekhmet, déesse guerrière répandait de redoutables épidémies, mais, apaisée, elle avait le pouvoir de guérir toutes les maladies.
La Sirène est une femme magnifique au chant envoûtant et au pouvoir de séduction irrésistible, à tel point que sa mélopée ensorcèle et conduit le matelot à la suivre définitivement dans les profondeurs océanes. Quant à la Méduse, grâce aux serpents qui lui tenaient lieu de chevelure, elle figeait en pierre tout homme assez hardi et impudent pour oser la regarder.
Chaque artiste nous dévoile ici sa divinité préférée, qui le séduit, l’effraie, ou les deux et nous offre son regard intime sur ces figures mythiques.

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Lukáš Kándl

Rencontre de l'Art Contemporain Figuratif, la collection "Loterie Mexicaine" est une occasion de réunir dans une exposition de nouvelles propositions figuratives pour un jeu qui est une référence culturelle mexicaine, le but étant de réinterpréter le contenu de chaque carte avec une vision contemporaine et l'esthétique de chaque auteur. 
Chaque tableau doit contenir le numéro et le nom en espagnol de la carte, dans une partie de la composition. 
Le mouvement "Libellule - Renaissance Contemporaine", qui réunit des artistes du monde entier, a rejoint le projet et permet ainsi de créer les conditions idéales pour un échange culturel intéressant.

 

Lukáš Kándl

Quand l'artiste se détaille dans le miroir, il constate qu'il ne se ressemble pas complètement, qu'il n'est pas tout à fait lui-même. Il lui faudrait se procurer un deuxième miroir et réaliser un double reflet... Son image pourrait alors se rapprocher de son portrait vu par quelqu'un d'extérieur, un autre artiste par exemple qui, par son regard pointu, saurait en faire un portrait magnifique. Mais alors, dans ce cas, peut-on toujours parler d'autoportrait ? 
La situation se complique encore quand arrive un spectateur admiratif qui décide qu'il aimerait que ce soit son propre portrait, même s'il n'a jamais peint. Il aimerait devenir le détail essentiel de la composition et, par là même, réaliser son propre autoportrait. Sans peindre... Vous me suivez ? Cependant, pour vérifier qu'il s'agit bien de son autoportrait il est absolument primordial qu'il trouve un miroir dans lequel s'admirer et vérifier que c'est bien lui qui s'y réfléchit. Réflexion faite, il lui est probablement plus facile de demander à un ami qui le connait bien si c'est réellement un autoportrait parfaitement réussi. Mais, après ce constat, l'ami voudra certainement lui aussi réaliser son propre autoportrait. Un vrai délire !...  Et si le Réalisme Magique du mouvement Libellule faisait des miracles? 
VENEZ DECOUVRIR VOTRE PROPRE AUTOPORTRAIT 

Lukáš Kándl

Le cheval est un animal qui accompagne l’homme depuis des millénaires aussi bien dans son travail, ses déplacements, ses loisirs et même sur ses champs de bataille. Il lui apporte rapidité et endurance. Il impressionne pour toujours ceux qui n’auraient jamais vu un cavalier, qu’ils assimilent alors à un animal étrange, un être nouveau. C’est un centaure, l’homme-cheval sur la terre ou le sagittaire dans le ciel, celui à qui, par nécessité, ont poussé des ailes, c’est l’apparition de Pégase. Sans oublier la mystérieuse jeune femme, sur un cheval orné d’une corne unique au milieu du front, licorne sauvage, indépendante, symbole de pureté, de féminité et de fidélité... 
Se dotant d'un regard nouveau, les artistes nous offrent un kaléidoscope du cheval dans tous ses états. 

 

Lukáš Kándl

Retourner aux sources de l'art est un apport précieux pour perpétuer le beau métier à une époque où ce n'est pas la priorité. Pour cela, de temps en temps, il est indispensable de se rendre par la pensée dans l’atelier d’un grand Maître ancien, comme si l'on y était réellement admis parmi ses apprentis, pour y réaliser une copie de son travail, sous son autorité et avec ses conseils. Il est alors possible d'y ajouter des éléments personnels à la seule condition qu'ils soient de qualité spirituelle et technique égales à celle du travail du Maître de jadis. Il est ensuite réconfortant et encourageant de sentir, malgré la marche du temps, que le travail réalisé lui plait, qu'il accepterait, sans dommage pour sa réputation, d'y apposer sa signature, ou, mieux encore, de l'entendre nous souffler à l'oreille « plus tard tu pourras ouvrir ton propre atelier ».

 

Lukáš Kándl

La valse des mois est infinie. Les créatures du zodiaque le savent bien. Et nous aussi. Un signe et un ascendant nous ont été attribués à notre naissance, comme un gène de plus, qui orienteront notre comportement et nos réponses à notre chemin de vie. Aucun n'est supérieur aux autres, dans ce domaine, point de distinction de naissance. A chacun ses atouts et ses freins... Et ce ne sont pas forcément les plus costauds qui seront les plus favorisés car les influences sont subtiles et qui dit force ne dit pas toujours subtilité et nuances... Et puis, il faut aussi compter sur la combinaison du signe et de l’ascendant. Et puis sur ceux des personnes avec lesquelles on vit ou que l’on côtoie. Cela s'individualise et se complique alors grandement. C'est à cette complexité d'origine que s’ajoute la magie du regard des artistes qui traduisent l’invisible et dotent le signe d'un reflet réel, où l’invraisemblable se mélange peut-être au sublime. Et vice versa.

Lukáš Kándl

Le Phénix, l’oiseau de feu, brille pendant des siècles de sa lumière intérieure à laquelle, quand nous en avons la chance, nous pouvons avoir accès. Dans le processus alchimique arrive le moment où tout doit être purifié par les flammes. C’est alors le dragon qui les souffle. Avec le risque de nous les envoyer en pleine face car nous n’avons qu’une tête face à un danger aux multiples visages. Seule, une conscience aigüe et pure a le pouvoir de nous guider dans l'épreuve. Au bout d’un certain temps, quand la matière est consommée et qu’il reste seulement un petit tas ardent, arrive le moment de la renaissance, avec des visions nouvelles, plus élevées ; le cycle du Phénix recommence pour une nouvelle vie et, comme le confirment les textes anciens, l’oiseau de feu déclare « je suis Dieu du feu qui vit de la vérité ». 

 

Lukáš Kándl

«On dit souvent « pour 100 balles t’as plus rien », mais que peut-on avoir pour $ 1 000 000? parfois un aspirateur hors d’usage, quand il est bien signé, sur un piédestal, dans la chambre du roi… La véritable oeuvre d’art, celle qui intéressait les rois, se révèle aussi complexe que l’œuvre alchimique. Cette transmutation, qui transforme les métaux obscurs en or brillant, beaucoup la rêve pour combler ainsi tous leurs désirs. Sur le billet du dollar il est écrit « In God we trust », et il suffit de peu, de très peu, juste une seule petite lettre de l’alphabet et nous obtenons « In Gold we trust ». Et tout est dit. Nous y sommes. Ils ne se sont pas rendus compte que la transmutation est réussie depuis longtemps, tellement réussie, que tout, même leur âme, est désormais en or, en or massif, qui brille d’un éclat si aveuglant qu’il les empêche de voir la simple et brutale vérité : à l’inverse des vrais alchimistes, ils ont oublié de chercher, en même temps que l’or, la Pierre Philosophale.» 

 

Lukáš Kándl

« Ce ne sont pas des raisons d’économie qui ont guidé le choix du thème de notre groupe, cette année ; non, si les artistes ont travaillé en noir et blanc, c’est parce que notre regard sur le monde qui nous entoure nous inspire des réflexions Black and White, réflexions dont la grisaille laisse présager un futur beaucoup plus riche en couleurs. »

 

Lukáš Kándl

« Il est plutôt rare que les artistes du fantastique jouent la comédie. Ils sont sincères dans leurs regards sur le monde qui les entoure et excellents dans la provocation qu’ils y ont choisie. Et si malgré tout l’envie de la comédie se présente, il est excellent de se la peindre Divine.»

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Lukáš Kándl

« La littérature ou la poésie savent faire naître des images dans notre subconscient. Il est plus rare que l’art pictural nous évoque un rythme propre à l’écriture. Coup de gueule, provocation ou émerveillement prennent leur place dans cette composition où quinze artistes poussent un cri de couleurs. »

 

Lukáš Kándl

« Être ange, c’est étrange dit l’ange… » Prévert (Fatras)En clin d’œil au jeu du « cadavre exquis » pratiqué par les surréalistes, les artistes du groupe Libellule se sont mobilisés pour réaliser une œuvre monumentale composée de tableaux de même format, sur le thème « être ange, étrange », et réaliser ainsi un gigantesque « Ange exquis » dont les ailes se déploient lentement dans ce siècle nouveau. 

 

Lukáš Kándl